Les marchés locaux : scènes de l’identité malgache - Détours Madagascar Voyages
Les marchés locaux : scènes de l’identité malgache

Les marchés locaux : scènes de l’identité malgache

07 août 2019

Dans l’histoire et la culture malgache, le marché est associé à la notion d’espace et de temps. À l’époque des royaumes malgaches, les marchés ont été créés en associant un jour de la semaine à un lieu spécifique. Partout à Madagascar, les marchés portent le nom des jours de la semaine, même si aujourd’hui, ils se tiennent parfois pendant deux jours ou même tous les jours.

Ils permettent de découvrir l’artisanat local, les produits du terroir, les fruits et légumes de toutes les couleurs… Auparavant, le marché (tsena) s’appelait fihaonana (lieu de rencontre), car c’était l’occasion de faire des rencontres, de discuter, de nouer des alliances commerciales, de se partager des nouvelles... Pour ceux qui sont en voyage à Madagascar, les marchés locaux sont une étape incontournable pour acquérir de magnifiques souvenirs !

Le marché du Zoma où l’on trouve de tout

Il n’existe plus aujourd’hui qu’une petite portion du marché du Zoma (Vendredi), mais lorsqu’il était encore en place, il occupait toute l’avenue de l’Indépendance (Antananarivo), de la gare de Soarano à Andohan’Analakely. On peut toujours trouver des marchands qui étalent quelques marchandises sur les trottoirs, mais avant 1997, c’était le plus grand marché à ciel ouvert du monde, s’étalant sur environ un kilomètre.

Aucune circulation n’était possible, car les stands (des étales couverts des fameux parapluies blancs de fabrication artisanale) occupaient les rues. Cependant, comme l’avenue constitue le centre névralgique de la ville, on ne pouvait plus se permettre de bloquer cette artère centrale. De plus l’insalubrité et l’insécurité y régnaient ! De nos, jours, il reste toujours les pavillons et les étales de fruits et légumes. Les boutiques et magasins de toutes les sortes y ont également fleuri ! On y trouve de tout !

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Le marché de Mahamasina et ses friperies

Le marché du jeudi le plus connu est celui de Mahamasina, à Antananarivo, aux alentours du Stade municipal. Ce sont les articles d’habillement de seconde main qui font la réputation des lieux. C’est l’endroit où se rendent les Tananariviens pour trouver des vêtements, des chaussures, des sacs, du linge de maison, des tissus, des matelas, des ustensiles de cuisine, des meubles, des téléphones, des fruits et légumes, etc.

Ici, une portion des rues est bloquée, mais la circulation n’en est pas totalement dérangée. Sauf, maintenant que les marchands envahissent les trottoirs, les abris de bus et même une partie de la chaussée. De plus en plus de petits commerçants viennent grossir les rangs, étendant le marché sur les rues menant vers Anosy et Ambohijanahary.

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Le plus grand marché aux zébus de Madagascar

Le marché du mercredi le plus réputé est celui d’Ambalavao, un marché aux zébus, le plus important de toute la Grande Île. Située à 480 km au sud de la capitale et à environ 57 km au sud de Fianarantsoa, cette ville accueille des bovidés à bosse sur 2 hectares. C’est impressionnant à voir !

Les acheteurs scrutent les bêtes avant de marchander avec les propriétaires habillés la plupart du temps de lamba (larges tissus traditionnels). Ici, le zébu est un animal sacré et très utile au quotidien, tirant les charrettes pour le transport et les charrues dans les rizières et les champs. Les tombeaux sont ornés de crânes de zébus, dont le nombre fait transparaître la richesse du défunt.

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Le marché de Talata, marché des koba et des saucisses

La meilleure façon de découvrir le marché de Talata (mardi) est d’inclure l’étape lors de la visite du rova (palais) d’Ambohimanga, une des douze collines sacrées. En effet, la commune rurale de Talata-Volonondry (où se trouve le tsena) se trouve sur la RN 3, au nord d’Antananarivo, sur la route menant vers les collines sacrées : Ilafy, Namehana (Sabotsy-Namehana), Ambohimanga ou Ambohidrabiby.

On apprécie les sites boisés le long de la route pour ne pas s’impatienter à l’idée de manger les fameux koba (gâteaux de riz fourrés aux cacahuètes caramélisés) ou les saucisses qui font la renommée de Talata-Volonondry. Pour d’autres, le marché permet de s’approvisionner en produits agricoles frais.

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Le marché de Sabotsy, le Zoma d’Antsirabe

Le Vakinankaratra est connu comme étant le grenier du pays, car les terres volcaniques y sont particulièrement arables et vastes. Les produits agricoles de cette région sont vendus au marché de Sabotsy (samedi), dans la ville d’Antsirabe. Dans les années 90, le marché s’étalait sur une dizaine d’hectares, composé d’échoppes constituées d’une petite chaise, de tables en bois et de parapluies artisanaux.

Aujourd’hui, le marché a été cimenté et bétonné sur un terrain de 4,5 hectares. Il s’agit du plus grand marché de l’océan Indien, le hangar des fruits et légumes s’étendant à lui seul sur 1 500 m². Les étales offrent un magnifique kaléidoscope de couleurs : oranges, pastèques, mangues, litchi, jujube, pomme cannelle… On y vend bien sûr de nombreux autres produits, des fruits de mer aux habillements, en passant par les objets artisanaux.

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