Ennedi, Sahara du bout du monde - Du massif de Bachiké à la gorge de Bachikélé guidé par Sylvain PHILIP - Détours Madagascar Voyages
Désert

Ennedi, Sahara du bout du monde - Du massif de Bachiké à la gorge de Bachikélé guidé par Sylvain PHILIP

Chers passionnés de voyages uniques,

Je vous propose un voyage hors du commun au cœur d'un des plus beaux bastions tassilliens du Sahara.

L’itinéraire prend le départ au sud de la petite localité de Fada, de l’oued Bachiké, et découvre jour après jour un environnement étonnamment varié. L'eau, en s'écoulant, a sculpté les grès en formes invraisemblables ; le vent a continué l’œuvre d’art de manière féériques.

Cette érosion puissante et inéluctable a creusé dans les plateaux austères, des ca...

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N'Djamena

Jour 1Arrivée à N'Djamena

Jour 1Arrivée à N'Djamena

  • Arrivée en fin de journée sur les vols internationaux.
    Nous vous accueillons à l'aéroport. Transfert à l’hôtel au centre-ville d'N'Djamena.

N'Djamena
580km
Kouba Olanga
130km
Ouadi Achim
160km
Kalaït
220km
Bachiké

Jour 2-5N’Djamena > Kalait > Bachike

Jour 2-5N’Djamena > Kalait > Bachike

Également
  • Jour 2Jour 3Jour 4Jour 5

    En début de matinée, nous mettons à profit ce temps pour effectuer les formalités de police obligatoires. 


    Merci de bien vouloir prévoir une photo d’identité pour faciliter l’enregistrement de votre passeport auprès des autorités.

    En milieu de matinée, nous partons en direction du nord en suivant l’axe routier bitumé permettant de gagner la localité de Massaguet. Nous suivons ensuite la piste principale en direction de Moussoro et la région du Kanem. La transition entre la savane et le Sahel est flagrante.

    La piste peut être régulièrement coupée par des mares d’eau temporaires, nous sommes dans le déversoir du lac Tchad. La diversité du couvert végétal est exceptionnelle, les divers Acacia nilotica et raddiana sont remarquables, de même que les Balanites eagyptica, les Calotropis proceras, les Maerua crassifolia, les Salvadora persica à l’odeur de caoutchouc, et quelques câpriers de la famille des Caparis.

    Dans les vallées sablonneuses apparaissent de petites forêts de palmiers Doum.

    Les populations présentent dans cette zone de contacts sont les Kanembous, les Peuls, les Keredos et les Dazas. Il est fréquent de trouver quelques groupes Toubous semi-nomades dans les grandes plaines. La piste traverse quelques bras du Bahr el Gazal, puis longue sur sa rive droite cette longue dépression qui fut jadis le déversoir du lac Tchad.

    Nous atteignons la localité de Cheddra, lieu de vie de cette riche vallée verdoyante et de ce grand centre de culture et d’élevage traditionnel. Plus au nord, l’environnement change ; Salal ; petit bourg constitué de quelques maisons en banco et d’un petit fortin colonial abandonné. Le vent est quasiment permanent donnant une sensation tout à fait irréelle tout comme à Kouba Oulanga, 150 km au nord.

    Peu après Kouba Oulanga – la « dépression des acacias », nous quittons la piste de Faya Largeau et la partie terminale du Bahr el Gazal pour entamer une longue traversée sablonneuse plein est en direction de Oum Chalouba et Kalaït. 
Les paysages sub-sahariens sont sauvages et peu fréquentés.

    Cependant la faune est importante : les gazelles Dama et Dorcas, différentes espèces d’Outardes (Oubara, Arabe et la grande outarde), les hyènes et les chacals sont eux aussi bien présents. Dans ces contrés isolées, seuls quelques tribus de grands nomades arabes vivent d’élevage et de cueillettes de graines. Il n’est pas rare de les côtoyer au puits de Toli, dans l’oued Achim.

    La piste suit le court de l’oued Achim et atteint Oum Chalouba, triste village abandonné sur le 16° parallèle qui fut une importante base militaire libyenne. La population est maintenant établie dans la localité de Kalaït à 20 km. Nous sommes à présent sur un axe routier important reliant le nord-est du Tchad, la Libye et l’importante ville d’Abéché dans la région du Ouadaï. La région est moins désertique grâce à la proximité des massifs montagneux, au nord les confins méridionaux de l’Ennedi et à l’est et au sud les chaînes des Kappa piémont du Darfour soudanais.

    Les populations de ces régions sont constituées de Gaeda, de Tama et de Zagawa, ethnies d’éleveurs nomadisant dans ces zones montagneuses et au Soudan tout proche. En poursuivant notre route vers le nord en direction de la localité de Fada, nous apercevons puis longeons la barrière de grès violine qui constitue l’imposant massif de l’Ennedi.

    Nous devons faire un bref arrêt à l’oasis de Fada, préfecture de l’Ennedi, afin de remplir aux obligations administratives. Nous regagnons ensuite la bordure sud et la région d’Archei.

    Attention – les déplacements en voiture:

    Les voies de communications terrestres sont difficiles sur tout le territoire tchadien. Pour rejoindre le massif de l'Ennedi, au Nord-Est du Tchad, le transfert est long et s'étale sur trois jours et demi et le retour par Abéché, sur quatre jours et demi. 
 Sur le trajet, l'approvisionnement en carburant peut être très aléatoire et impliquer quelques modifications de l’itinéraire, décidées à la dernière minute.
    Les véhicules sont dans un état aussi satisfaisant que possible, mais néanmoins, il faut toujours s’attendre à des imprévus : piste endommagée par les pluies, passage délicat, moteur à laisser refroidir, ensablement, crevaison…
 Il faut vraiment considérer ces grandes journées de trajet comme faisant partie intégrante du voyage.

Bachiké
Déli
Archeï (Guelta)

Jour 6-8En randonnée chamelière entre Bachiké, Déli et la guelta d'Archeï

Jour 6-8En randonnée chamelière entre Bachiké, Déli et la guelta d'Archeï

Également
  • Jour 6Jour 7Jour 8

    Du canyon de Bachiké, nous commençons cette exceptionnelle découverte du massif de l’Ennedi. Nous contournons le très complexe massif de Ga Kourou appuyé au sud sur des versants sableux afin d’atteindre le piton isolé de Déli qui se dresse sur la plaine comme une énorme « molaire », avant garde du bastion occidental de l’Ennedi.

    Durant cette randonnée chamelière, nous nous imprégnons de l’ambiance extraordinaire du massif de l’Ennedi. Nous cheminons maintenant parallèlement à l’oued majeur de cette partie du massif, l’oued Archeï. Nous traversons des sites tout à fait pittoresques et d’une rare beauté où l’art pariétal est omniprésent. Par un sentier contournant le massif nous pouvons accéder à la partie en amont de la guelta.

    Le spectacle est alors extraordinaire : vous pourrez observer les quelques crocodiles (Crocodilus niloticus) qui subsistent dans ce point d’eau. Ils sont les survivants d’une période où le climat du Sahara était moins aride.

    ARCHEI 1 et 2 : ces deux sites importants se trouvent en aval de la guelta d’Archeï. ARCHEI 4 – Manda Guili : deux abris majeurs de l’art pariétal de l’Ennedi. ARCHEI 7 – Grande Riparo : Fresque murale exceptionnelle, voir aussi l’ensemble de Tumulus au pied des éboulis.

    Le point d’orgue reste la gorge et la guelta d’Archeï. Ce point d’eau permanent est d’un intérêt capital pour les hommes et les animaux de la région.
    N’a t’on pas vu certaines années très sèches des troupeaux de bovidés remonter du sud pour venir s’abreuver au printemps ?

    Cette gorge est en générale très animée et offre un spectacle d’une rare beauté !

Archeï (Guelta)
Oued Nohi
Aloba (Arche)

Jour 9-11A pied d'Archeï à l'Oued Nohi, puis la somptueuse arche d'Aloba

Jour 9-11A pied d'Archeï à l'Oued Nohi, puis la somptueuse arche d'Aloba

Également
  • Jour 9Jour 10Jour 11

    Progressivement nous laissons le cirque d’Archeï et, vers le sud-est, nous atteignons une étonnante formation en labyrinthe. Il est à remarquer que sur certaines collines, nous pouvons observer tout un ensemble de fossiles nommés « Harlania enigmatica » qui seraient les traces de végétaux datant du Dévonien. Là encore de nombreux sites d’art rupestre sont remarquables.

    En prolongeant notre voyage vers l’est, nous coupons alors un autre oued majeur du massif, l’oued Nohi et nous entrons dans la région de Bamena. Pitons rocheux, cathédrales de grès alternent avec de gros massifs de dunes et de dépressions sablonneuses occupées par des acacias verts et quelques campements Toubous.

    Chaque point proéminent, même peu accessible, est constellé de tombes à tumulus d’époque prè-islamiques.

    En contournant un imposant massif, nous atteignons l’élégante arche d’Aloba. D’une hauteur impressionnante, elle figure par mis les arches naturelles les plus grandes jamais observées. Ce monument s’appuie sur le « plateau socle » des Monts Aloba, montagne encore aujourd’hui considérée comme sacrée et invisible par l’ethnie Bideyat.

Aloba (Arche)
Toli
Bachikélé

Jour 12-15La randonnée chamelière se poursuit, Aloba, Toli, Bachikele

Jour 12-15La randonnée chamelière se poursuit, Aloba, Toli, Bachikele

Également
  • Jour 12Jour 13Jour 14Jour 15

    Nous mettons maintenant le cap vers le sud en suivant la bordure déchiquetée de l’Ennedi. Nous coupons alors une succession d’oueds plus ou moins importants : Ketara, l’oued majeur Sîni, Tunisi, Chebi, Toli, Chegela, Djoua, Joulia et enfin la gorge de Bachikélé.

    De par son emplacement idéal, un microcosme tout à fait remarquable s’est développé et subsiste. Une végétation insolite et d’une surprenante variété abrite une faune encore préservée. Nous avons retrouvé lors de nos explorations du massif, tout un ensemble de lieux tout aussi magique Koboué, Maya, Aoué, des zones refuges aux ambiances d’Afrique équatoriale très proches des paysages d’Ethiopie.

    Comme dans tout le massif de l’Ennedi, nous pouvons observer : le mouflon à manchette (Ammotragus lervia), la gazelle dorcas (Gazella dorcas), la gazelle dama (Gazella dama), le chacal doré (Canis aureus), le fennec (Canis zerda), les renards pâle et de rüpell (Vulpes pallida et rueppelli), la hyène tâchetée (Crotula crotula), le caracal (Felis caracal), le guépard (Acinonyx jubatus), le ratel (Mellivora capensis), le babouin daugéra (Papio cynocephalus), le singe rouge ou patas (Erythrocebus patas). Il aurait été observé en 1996 un léopard (Panthera pardus), mais ceci est à mettre au conditionnel.

    A la sortie de la gorge de Bachikéle, nous retrouvons nos véhicules et c’est dans ce lieu magique que nous terminerons la découverte de ce massif surprenant et d’une étonnante diversité.



    Nous poursuivons en direction du massif de Terkeï, en bordure occidental du massif. Nous y découvrons un site majeur d’art pariétal avec une fresque de chevaux volants. Dernier bivouac en Ennedi.

Kalaït
Biltine
Abéché
N'Djamena

Jour 16-19En voiture par l'Est du Tchad : Kalait, Biltine, Abéché, Ati et N’Djamena

Jour 16-19En voiture par l'Est du Tchad : Kalait, Biltine, Abéché, Ati et N’Djamena

Également
  • Jour 16

    Nous mettons maintenant le cap vers le sud en suivant la bordure déchiquetée de l’Ennedi. Nous coupons alors une succession d’oueds plus ou moins importants : Ketara, l’oued majeur Sîni, Tunisi, Chebi, Toli, Chegela, Djoua, Joulia et enfin la gorge de Bachikélé.

    De par son emplacement idéal, un microcosme tout à fait remarquable s’est développé et subsiste. Une végétation insolite et d’une surprenante variété abrite une faune encore préservée. Nous avons retrouvé lors de nos explorations du massif, tout un ensemble de lieux tout aussi magique Koboué, Maya, Aoué, des zones refuges aux ambiances d’Afrique équatoriale très proches des paysages d’Ethiopie.

    Comme dans tout le massif de l’Ennedi, nous pouvons observer : le mouflon à manchette (Ammotragus lervia), la gazelle dorcas (Gazella dorcas), la gazelle dama (Gazella dama), le chacal doré (Canis aureus), le fennec (Canis zerda), les renards pâle et de rüpell (Vulpes pallida et rueppelli), la hyène tâchetée (Crotula crotula), le caracal (Felis caracal), le guépard (Acinonyx jubatus), le ratel (Mellivora capensis), le babouin daugéra (Papio cynocephalus), le singe rouge ou patas (Erythrocebus patas). Il aurait été observé en 1996 un léopard (Panthera pardus), mais ceci est à mettre au conditionnel.

    A la sortie de la gorge de Bachikéle, nous retrouvons nos véhicules et c’est dans ce lieu magique que nous terminerons la découverte de ce massif surprenant et d’une étonnante diversité.



    Nous poursuivons en direction du massif de Terkeï, en bordure occidental du massif. Nous y découvrons un site majeur d’art pariétal avec une fresque de chevaux volants. Dernier bivouac en Ennedi.

  • Jour 16Jour 17Jour 18

    Nous quittons le massif de l’Ennedi afin de regagner les pistes qui nous ramèneront sur Kalaït, puis l’axe routier (piste) qui permet d’atteindre Abéché, la grande ville de l’est Tchadien.
    Il faut compter +/- 4 jours et demi pour regagner N’Djamena.
    Transfert à l’aéroport suivant plan de vol.

Jour 20Vol international

Jour 20Vol international

  • Au départ N'Djamena, vol international

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